TROISIEME JORNEE DE LA FORMATION MONTAGE DE SON

La troisième et dernière journée de formation sur le montage de son, organisée par le consortium Enda Energie, JVE Sénégal et IPSIA, dans le cadre du programme AGIR Petite-Côte et animée par Teranga Lab, a accueilli les clubs des communes de Joal Fadhiout , Malicounda, Ngueniene et celui de Palmarin qui a récemment été créé. La rencontre a démarré par un rappel des grandes lignes de la  formation antérieure consacrée à la communication et au plaidoyer. Cette séance très pratique et participative a permis de mettre à niveau les membres du club LMT de Palmarin qui viennent de rejoindre le programme. C’est d’aileurs dans ce sens que Mamour DIOUF, coordonnateur dudit club affirme « c’est une fierté pour nous d’intégrer le programme AGIR Petite Côte car c’est une occasion pour nous, fils de Palmarin de travailler pour notre commune, d’autant plus que nous avons le plus besoin de ce programme vu notre position géographique et les défis climatiques dans notre localté. ». La suite de la formation était pleine d’échanges importants lors desquels chacun a pu beaucoup apprendre. Les participants se sont impliqués dans l’apprentissage de la maîtrise du logiciel Adobe Audition et ont monté des sons avec une interview réalisée sur place. Ils sont maintenant déterminés à produire des podcast relatifs aux thématiques soulevées dans le cadre du programme AGIR Petite Côte et à alimenter la plateforme Seytu Tefes qui est l’observatoire communautaire du littoral de la Petite Cote, comme le témoigne l’animateur de cette formation monsieur Alexandre Guibert LETTE de Teranga Lab : « Au début c’était un peu difficile pour les participants, c’est tout à fait normal ; certains d’entre eux c’est la première fois. Ils n’ont jamais franchi cette étape de pratique, de se frotter à la réalisation sonore mais au bout de quelques heures ils se sont rendus compte que c’était faisable. On est heureux de les aider à franchir une nouvelle étape de leur vie de méritants citoyens engagés sur la question de changement climatique, mais aussi de leur vie professionnelle parce que ce sont des choses qui vont rester et qui vont les servir. »